mercredi 9 juillet 2014

Serigne Chouhaïbou MBACKE

Serigne Chouhaïbou MBACKE Educateur et le Recteur
Serigne Shouaïbou, fut marqué de façon indélébile par les propos qu’il a retenus de sa rencontre avec son père et maître spirituel Khadimou Rassoul. En effet il lui avait dit : " je voudrais que tu excelles dans l’étude du Coran et que tu te consacres à son enseignement ". Ces propos, il en a fait un sacerdoce auquel il resta fidèle durant toute sa vie.
Si la Daara de Serigne Chouaïbou est devenue célèbre, mieux une école de référence au Sénégal et même au delà, ceci est étroitement lié à l’engagement personnel de son recteur
Au début c’est lui-même qui s’occupait de l’enseignement, mais par la suite avec l’âge et ses autres exercices de dévotion, il en confia la marche à des disciples qu’il avait lui même éprouvés dans leur fonction d’enseignant. Malgré le nombre d’élèves, il a de tout temps veillé directement sur un des piliers essentiels de l’enseignement : la méthode pédagogique. Cette fonction capitale, jusqu’à son rappel à DIEU, c’est lui-même qui l’assurait jalousement.
En fait, on serait tenté de dire que l’une des manifestations de la bénédiction qui a rejailli sur son enseignement est sans doute la maîtrise du Coran par un nombre incalculable des pensionnaires de son école, mais aussi de la durée de leur cycle qui est un record en la matière. En effet comme dans les Daaras de Cheikhoul Khadim, il n’est pas rare de voir des enfants à l’âge de 12 ans achever et calligraphier la Sainte Vulgate.
Ce pédagogue de grande renommée avait en effet inventé des méthodes spécifiques à certains cas qu’on disait désespérés. C’est qu’en réalité sa résolution et sa détermination à faire porter le livre de DIEU dans la poitrine d’un enfant ne reculaient devant aucun obstacle.
A ces pensionnaires, dont lui revenait l’entière prise en charge aussi bien du point de vue nourriture, habillement que moyens pédagogiques, il savait inculquer par ses entretiens brefs, de profondes leçons de soufisme, véritable nourriture de l’aspirant. Un des aspects les plus dominants de ses exhortations tournait dans le sens de la responsabilité et de la décision spirituelle qui doivent caractériser le novice.
Ainsi, il leur tenait fréquemment ces paroles :
" tout homme responsable qui a délibérément abandonné père et mère sans contrainte, et tout ce qui s’attache à ce bas-monde et se consacre exclusivement à la recherche d’une chose, tout ce qu’on lui recommande comme directive pouvant le lui procurer, il doit l’observer et tout ce qu’on lui défend comme interdit pouvant le lui priver il doit s’en abstenir. Sinon, tout autre comportement qu’il adoptera sera une illusion de sa part ".
Dans ses recommandations revenait toujours une vertue capitale : la constance dans les bonnes actions. Il détestait l’oisiveté comme le défend Cheikhoul Khadim dans son traité de politesse légale " Nahju Qadâ’il hâj " ou La voie de la réalisation des besoins ".
" Ne préfères jamais l’oisiveté et le repos, car ces deux n’engendrent guère le bien ; la gloire n’est obtenue qu’au prix de l’effort ".
Ainsi, il les avait soumis à un rythme très chargé pour leur défendre le désœuvrement dans toutes ses formes. Il n’était pas rare de voir un de ses élèves après avoir réciter sa leçon du jour, s’adonner à la révision d’une partie du Coran sans pour autant que cela ne l’empêche de calligraphier sa leçon sur une tablette.
La calligraphie est un domaine dans lequel il excellait et bénéficiait d’un don. Un des disciples ayant fait ses études chez lui confie qu’ il leur arrivait de rester une journée entière à s’ émerveiller et à commenter un verset ou un poème calligraphié par Cheikh Shouaïbou, tellement la belle facture de la plume leur paraissait extraordinaire.
la preuve en est qu’aujourd’hui, il est unanimement reconnu dans le milieu scolastique sénégalais un style qui en calligraphie est appelé "l’école de Serigne Shouaïbou ". Il a formé une jeune génération qui a donné une réplique aux doyens d’âge dans l’esprit d’une saine rivalité d’ardeur.
Aujourd’hui, dans la Bibliothèque Cheikhoul Khadim édifiée par Cheikh Abdoul Ahad MBACKE 3ème khalife du Mouridisme, on trouve un nombre important d’exemplaires édités dont les calligraphes d’une dextérité rare, sont issus de cette école. On ne peut manquer de citer certains ténors dont
Serigne Djily MBACKE fils de Serigne Abdoul Ahad MBACKE ou
Serigne Abdoul Ahad MBACKE son propre fils ou encore
Serigne Mouhamadou Habib fils de Serigne Abdoulahi Mbacké,
tous des petis-fils de Cheikhoul Khadim.
La formation intellectuelle dans les sciences coraniques était complétée par de rigoureuses études en sciences religieuses. Sous la direction de Serigne Habibou MBACKE, l’Imam et l’érudit de grande renommée qui excellait dans beaucoup de domaines, l’école de Serigne Shouaïbou était aussi une référence qu’on dirait incontournable par la génération des fils d’autorités religieuses. Mettant sur pied un programme qui se propose d’épuiser toutes les disciplines de la scolastique traditionnelle, l’école a produit des savants et spécialistes en sciences fondamentales, sciences instrumentales et même en littérature.
Un jour, comme il entretenait des relations cordiales avec les savants et autorités religieuses, il reçut Serigne Hady TOURE de Fass TOURE. Lorsque les disciples venaient présenter leurs salutations à l’honorable hôte, chaque élève lui remis un poème en arabe en lui serrant la main. Appréciant la valeur et la teneur des écrits, l’érudit de fass s’exclama : " ceci m’est plus agréable que les réceptions ... "
Alliant la rigueur de la pratique aux enseignements théoriques, les adeptes de la daara de Serigne Shouaïbou même à bas âge, prennent l’habitude très tôt d’effectuer les prières canoniques dans la Mosquée. Aussi, à l’approche du mois de Ramadan, leur faisait-il des séances d’exhortation en vue d’une meilleure considération du mois béni.
Dans sa concession de Darou Rahmane malgré le nombre important des élèves, il était fréquent d’entendre un hôte demander s’il y avait du monde ici, tant la discipline qui y régnait était exemplaire, car chacun était occupé.
Le tout, pour corroborer la stature de l’éducateur que fut Cheikh Shouaïbou dont tous les pensionnaires qui ont fréquenté son école sont marqués d’une empreinte indélébile par ce recteur et ce pédagogue, dont toute la vie fut consacrée à la vivification de l’œuvre de Cheikhoul Khadim.
Source: www.htcom.sn

mardi 8 juillet 2014

Serigne Ass Guédé Mbacké s'est éteint

Serigne Ass Guédé Mbacké est décédé ce lundi 7 Juillet 2014, à l'hôpital Matlaboul Fawzaïni  de ToubaLe chef religieux était le Calife de Serigne Modou Mamoune M'backé, une figure emblématique de la  la ville religieuse Darou Salam,
Son enterrement est prévu dans la soirée, après la dernière prière.
Nous présentons à sa famille, son successeur et l'ensemble de la Oummah islamique ses condoléances.
Que la miséricorde et les bénédictions de Dieu soient sur lui!

lundi 2 juin 2014

Les bienfaits du mariage en Islam


1) Le mariage c'est la moitié de la religion d'après le Prophète(S.A.S).
2) Deux rakas d'un homme marié valent 70 fois plus que 2 rakas d'un célibataire.
2) Certains péchés ne sont pardonnés que dans le cadre du mariage.
3) Le mariage c'est la moitié de la religion d'après le Prophète(S.A.S).
4) Le mariage est une source de wërsëk (ressources, bienfaits...)
5) Quelqu'un qui se marie bénéficie de la garantie divine contre la fornication...
6) Toutes les fois que les mariés se touchent (même si c'est une simple poignée de mains), DIEU :
* leur pardonne 50 péchés,
* leur inscrit 50 tuyaabas
* les élève de 50 daraja (degrés).
7) S'ils s'embrassent (joue contre joue), DIEU :
* leur pardonne 200 péchés,
* leur inscrit 200 tuyaaba
* les élève de 200 daraja (degrés).
8) Un rapport sexuel légal est supérieur en tuyaaba à 1 aumône constituée d'or.
9) Lorsqu'on se lave (grand lavage - sangu sett) après les rapports sexuels, le bénéfice ( tuyaaba ) qu'on en retire est le suivant :
DIEU vous inscrit les bienfaits de quelqu'un l'ayant adoré durant toute une année et cela pour chaque cheveu de son corp
Le bénéfice lié au grand lavage est supérieur au bénéfice résultant d'une
aumône de 1000 moutons, 1000 boeufs, 1000 chameaux.
10) Toute musulmane mariée qui tombe enceinte a les bienfaits d'un shahid (martyr dans l'islam).
11) De même pour chaque douleur liée ou provoquée par la grossesse, elle est considérée comme ayant libéré un esclave
12) Enfin elle est considérée durant la grossesse comme quelqu'un qui a
passé son temps à :
* jeûner en permanence,
* prier en permanence,
* faire la guerre sainte.
13) Si la femme fait un avortement, elle aura en compensation de cet enfant perdu une place au paradis.
14) Si la femme accouche, elle est lavée de tout péché.
15) Si elle est décédée au cours de l'accouchement, le paradis lui est garanti.
16) Lorsqu'elle allaite son enfant (au sein bien entendu), pour chaque tétée, elle est considérée comme ayant libéré 10 esclaves en vue de
l'agrément de DIEU..
17) Si l'enfant est sevré, tous les péchés de la maman sont pardonnés.
18) Assister et servir son mari sont supérieur en bienfaits au fait de donner en aumône l'équivalent de toutes les richesses du monde
19) Le simple fait de regarder aimablement son mari équivaut à glorifier Dieu
20) L'agrément du mari entraîne celui de Dieu.
21) Tout franc ou dirham donné ou toute dette pardonnée (au bénéfice du mari) équivaut aux bienfaits obtenus en effectuant un pèlerinage et une
oumra agréés.
22) Le simple fait de servir à manger à son mari équivaut en bienfaits à
faire le pélerinage et la oumra.
23) De même lorsqu'une femme offre un habit à son mari, elle est considérée comme ayant effectué le pèlerinage et la oumra. Cela équivaut également à un an d'adoration décompté pour chaque cheveu du mari.
Donc autant d'années décomptées que de cheveux.
24) Préparer soi même à manger à son époux correspond en 'tuyaaba' aux bienfaits découlant d'une mort pour la cause de DIEU (martyrs dans la vie
de DIEU, De même, une telle épouse n'entrera
jamais en enfer (sa yaram haram na safara).. Enfin DIEU désignera 1000 anges qui demanderont pardon pour votre compte.
25) De même :
* (laver le linge de son enfant)
* coudre les habits de ses enfants )
*s'occuper de son enfant)
tous ces actes constituent un mur entre elle et l'enfer et seront considérés comme un combat dans la voie de DIEU (jihaad) au cours duquel on meurt martyr
26) Si l'homme fait montre de patience vis à vis de sa femme
* DIEU lui pardonne 200 000 péchés
* lui inscrit 200 000 bienfaits
* l'élève de 200 000 daradias degrés.
*le préservera du feu de l'enfer

mercredi 16 avril 2014

Touba, la deuxième ville du Sénégal

Touba est composé de milliers de villages. C’est pourquoi, Touba ne peut plus continuer à être une communauté rurale. Si vous prenez le département de MBacké, le chef-lieu de département qui se trouve être MBacké est dans le territoire physique de Touba. Vous voyez que Mbacké, qui est une commune, se trouve dans Touba. Alors que Mbacké ne correspond même pas à un quartier de la ville sainte. Je pense que, physiquement, Touba ne doit plus être une communauté rurale. Démographiquement, Touba, qui est la deuxième ville du Sénégal, ne doit plus être une communauté rurale. La ville de Touba a été fondée en 1888 par Serigne Touba (Khadimou Rassoul) qui a été mis en exil dans ce qui était auparavant une forêt ; avec ses disciples, il a construit cette ville. La ville de Touba est de nos jours l'une des plus grandes villes du Sénégal, de par sa démographie, son activité économique surtout tertiaire. Quand expansion démographique rime avec croissance économique: L’explosion démographique de Touba s’est amorcée depuis les années 70 et continue de nos jours à interpeller les démographes et les sociologues. Ce boom démographique s’explique par trois paramètres : Le dépeuplement de certains villages situés autour de Touba et même d’ailleurs au profit de ce dernier pour des raisons d’ordre économique. CE phénomène, s’ajoute le retour à la terre sainte de migrants mourides qui, dans les années 60 et 70, sont partis massivement vers Dakar et d’autres villes pour y exercer le commerce. Ce mouvement s’est même étendu sur le plan international dans les années 80 qui a vu l’émigration massive des mourides vers les pays d’Afrique et d’Europe (France, Italie, Espagne…). Contrairement à l’immigration asiatique vers l’Europe ou celle des européennes vers l’Amérique, l’immigration sénégalaise, plus particulièrement mouride, aspire à revenir vers son pays d’origine et aujourd’hui, pour la plupart, vers Touba. Ce retour se fait, dans un premier temps, par la construction dune maison à Touba, l’implantation de la famille et la mise en place d’une activité économique qui, pour l’instant, est essentiellement commerciale. Quel que soit le jugement sur le caractère productif, rentable ou non de ces investissements, il y a lieu de constater une croissance importante des besoins sur tous les plans : croissance des besoins dans le domaine du matériel de production et des besoins en alimentation, en téléphonie, en électricité, en eau. Certaines entreprises ont très vite senti l’intérêt qu’il faut porter sur cette vitalité économique et ont commencé à trouver des réponses aux besoins économiques des populations. Selon l’Agence Nationale de la Statistique, le recensement de 2004 indiquait que le département de Mbacké, rattaché à Touba, avait une population de 629 330 habitants ; une situation qui, de facto, propulse Touba au rang de 2e ville du Sénégal, tant sur le plan démographique qu’économique. Jamais les zones urbaines n'ont suscité autant d'intérêts contradictoires et d'inquiétudes que ces dernières années. Les centres-villes sont aujourd'hui coincés entre la tentation de la fuite en avant "faire comme si de rien n'était" et la nécessité de garantir l'avenir en répondant au double défi: développer un espace de vie, pour y maintenir et attirer des habitants, et assurer un développement économique durable. Lieu de rencontre des malades et médecins, terreau du développement de la sante, l'hôpital de Djanatou Mahwa est le porte-drapeau du développement et de la bonne santé d'un bassin de vie. Elle constitue un indicateur de qualité pour les malades et visiteurs étrangers et un repère d'identification médicale pour la population locale. Le rayonnement d'un centre-ville n'a d'égal que sa fragilité et sa complexité. C'est un espace de vie multifonctionnel, multiculturel où les risques de conflits entre acteurs et utilisateurs sont nombreux. Et si l'Etat du Sénégal prendra en charge les médecins de l'hôpital il n'y aura plus de problème sanitaire ou salaire. Ce lieu de vie implique un mode de gestion spécifique basé sur un partenariat public-privé doté d'une vision globale et cohérente: la gestion de l'hôpital Djanatou Mahwa Le développement d’un hôpital ou d'un centre de recherche dynamique implique de mener des actions. Le succès de la gestion de l'hôpital repose sur la pérennité et la cohérence de l'action. Ce type de management doit donc disposer de moyens efficaces et structurels. L'expérience nous prouve qu'il est souvent plus facile de convaincre de réaliser de grands projets de rénovation urbaine impliquant des budgets considérables que de trouver des moyens, nettement plus modestes, pour assurer un entretien quotidien efficace d’un hôpital. L'hôpital est le centre de recherche scientifique le plus utile dans une ville. Elle mérite donc une attention particulière. Des équipes d'intervention rapide en partenariat public-privé peuvent renforcer le travail effectué par l'autorité publique et garantir la qualité de l'espace public. Les propriétaires doivent veiller à entretenir leur bâtiment. L'investissement privé doit être encouragé et soumis à des règles claires en termes d'urbanisme. Des incitants financiers peuvent ainsi être mis en place; un accompagnement à la rénovation des centres de recherches scientifique et médicale peuvent être proposé.

vendredi 11 avril 2014

Aéroport International Khadimou Rassoul


AIKR (
Aéroport International Khadimou Rassoul) sera situé à Touba Fall et s’étendra sur une superficie de 4000 ha mise à disposition par le Calife Général des Baay Fall au Calife Général des Mourides.  L'emplacement a été désigné en 2007 par le Calife général des Mourides Serigne Saliou Mbacké.

STATUT ET LE BUT DE AIKR S.A:

AIKR SA est une société sénégalaise supervisé par le Calife général des Mourides établies pour le bénéfice exclusif de la communauté mouride et le développement de la ville sainte de Touba. AIKR SA travaille en étroite collaboration avec l'Etat du Sénégal par ADS ( Agence Aéroport Sénégal), et fournit une gestion complète de l'infrastructure de l'aéroport au nom du calife général Mourides Serigne Sidy Mokhtar Mbacké

ENVIRONNEMENT SOCIO-ECONOMIQUE:

- Trafic 20% du trafic national
- Ville religieuse avec le Magal qui réunie plus de 3 millions de personnes
- Le tourisme religieux
- La deuxième ville sur le plan démographique et économique
- Ville carrefour et Centre du Sénégalaises

 INFRASTRUCTURES AEROPORTUAIRES DE AIKR:

Aéroport de Touba, Héliport de Djanatu Mahwa et Port Sec de Touba Fall

LES SERVICES AEROPORTUAIRES DE AIKR:

- Stockage du combustible
- Services au Sol- Services Cargos
- Les services aux passagers
- Services de Maintenance
- Services de Duty Free
- Tous les autres Services d’un Port Sec sous douane

PARTENAIRE STRATEGIQUE:

Cabinet d'étude préliminaire DU PROJET CHINA FHECDUREE:
- Lancement début des travaux par le Calife: Fin mai 2014 KAZU RAJAB
Achèvement: Décembre 2016

CONTACTS AIKR:

Email: direction@aikr-touba.com moustapha.gueye@gmail.comWeb: www.aikr-touba.com